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2026 : L’année de tous les ponts (et des mollets qui chauffent)

Sortez vos calendriers, vos carnets de congés et vos chaussures de rando : 2026 s'annonce comme un grand cru pour les amoureux de l'évasion. On a décortiqué les jours fériés pour vous et le verdict est sans appel — c'est le moment de jouer stratégique avec vos RTT. On vous a préparé un programme quasi 100% accessible en Passe Navigo, et 100% dépaysant et écolo.

Randonnée / DR

Chaque année, c’est la même histoire. On découvre en mars qu’on aurait pu transformer 4 jours de congés en 10 jours de rando dans le Vexin. On rage. On se promet de mieux anticiper. Et on oublie.

Cette fois, on prend les devants. Voici votre guide de survie pour 2026 — ou comment transformer votre compteur de congés en machine à fabriquer des souvenirs de sentiers, de forêts et de villages oubliés, le tout sans prendre l’avion ni rouler pendant des heures depuis Paris.

Janvier — Le nouvel an qui démarre sur les chapeaux de roue

Le jeudi 1er janvier ouvre le bal. Et comme il tombe en milieu de semaine, la combine est limpide : posez simplement le vendredi 2 janvier et vous voilà avec 4 jours d’affilée pour 1 seul congé sacrifié. De quoi commencer 2026 avec des poumons pleins d’air frais plutôt que de restes de foie gras. C’est la saison idéale pour marcher dans la forêt givrée, quand les sentiers sont déserts et que la lumière d’hiver sculpte les paysages. Les sous-bois dépouillés révèlent des perspectives insoupçonnées et les étangs gelés ajoutent une touche de magie aux balades.

Les évasions de la Rédac’

Le sentier de la Tour Denecourt à Fontainebleau. Cette boucle d’1h30 au départ de la gare de Fontainebleau-Avon vous fait découvrir la tour romantique construite en 1853 et la vue imprenable depuis la croix du Calvaire. Par temps de brouillard, on se croirait dans un tableau de Caspar David Friedrich — cette brume qui estompe les contours des rochers de grès, ce silence ouaté que seul le craquement des feuilles mortes vient troubler. Claude-François Denecourt, ancien soldat napoléonien devenu inventeur des sentiers balisés, avait compris avant tout le monde que la forêt se mérite, et que chaque panorama gagné à la force des mollets a une saveur incomparable. (Ligne R depuis Gare de Lyon) Lire l’article

Les sept étangs de la forêt de Meudon. À seulement 6 km du périph’, suivez Bulle la libellule bleue sur ce circuit de 8 km. C’est la forêt la plus proche de Paris, et pourtant l’une des moins connues. L’hiver, les hérons se font discrets mais les canards mandarins restent fidèles au poste, leurs plumages flamboyants tranchant avec la grisaille des berges. Entre l’étang des Écrevisses, l’étang des Ursines et celui de Chalais, on traverse 1 100 hectares de verdure vallonnée — soit 250 hectares de plus que le bois de Boulogne. (RER C, gare de Meudon-Val Fleury puis bus 289) Lire l’article

Trois forêts en une balade dans le Far Ouest parisien. 14 km à travers la forêt de Fausses-Reposes, le domaine de Saint-Cloud et la forêt de Saint-Cucufa. Une ruée vers le vert sans quitter les Hauts-de-Seine. Ces trois espaces naturels sont presque collés l’un à l’autre, formant une coulée verte méconnue qui permet de traverser le département entier sous les arbres. On passe des chênes centenaires aux étangs paisibles, des carrefours en étoile (vestiges des chasses royales) aux perspectives versaillaises du domaine de Saint-Cloud. (Ligne L, gare de Viroflay Rive Droite) Lire l’article

De Fontainebleau à Nemours à vélo, le long du Loing. Une croisière à vélo dans les allées sablonneuses de la forêt avant une halte à Moret-sur-Loing, cité prisée des impressionnistes où Alfred Sisley a posé son chevalet des dizaines de fois. Puis direction Nemours via la Scandibérique, l’une des plus longues véloroutes du monde, qui longe le canal du Loing. Un itinéraire 100 % plat qui laisse le temps de se gorger du paysage, entre roseaux ondoyant au bord de l’eau, jolies maisons de plaisance et hérons prenant leur envol. (Ligne R depuis Gare de Lyon) Lire l’article

Péniche sur le Loing, entre Moret et Saint-Mammès. Vianney Delourme pour Enlarge your Paris

Avril. Pâques sonne le retour des beaux jours

Le lundi 6 avril nous offre un week-end de trois jours sur un plateau. Mais pourquoi s’arrêter là ? En posant du mardi 7 au vendredi 10, vous décrochez 10 jours de liberté pour 4 congés, du samedi 4 au dimanche 12 avril. Le printemps explose, les sous-bois se couvrent de jacinthes sauvages, les oiseaux font leur retour. C’est le moment parfait pour les grandes traversées — celles où l’on part d’un point A pour arriver à un point B, sac sur le dos, avec cette fierté simple d’avoir fait le chemin à pied.

Les évasions de la Rédac’

Une journée en Vallée de Chevreuse. Un saut à la campagne avec tout ce qu’il faut pour oublier la ville : troupeaux de vaches, produits du terroir, sentiers ombragés et prés où se reposer. Au bout de la ligne B du RER commence la haute vallée de Chevreuse, porte d’entrée d’un parc naturel de 60 000 hectares. On se demande parfois si l’on est en Île-de-France ou dans la Creuse tant le dépaysement est total. Le printemps y est particulièrement beau, quand les vergers sont en fleurs et que l’Yvette serpente paresseusement entre les prairies. (RER B, terminus Saint-Rémy-lès-Chevreuse) Lire l’article

De Meaux à Crécy-la-Chapelle, la Petite Venise briarde. Ce parcours vous mène d’une ancienne capitale à un charmant bourg médiéval traversé par le Grand Morin. On traverse les grandes plaines agricoles du plateau de Brie — un plateau qui, vous le découvrirez, n’est pas toujours plat. La descente vers la vallée du Petit Morin révèle Crécy-la-Chapelle, où l’eau coule sous de petites passerelles privées, lèche les murs des maisons anciennes et les racines de beaux et vieux arbres. Un décor qui a attiré Corot, Toulouse-Lautrec et bien d’autres. (Ligne P depuis Gare de l’Est) Lire l’article

La vallée du Loing. 14 km de paradis vert à travers sentes, chemins ruraux et voies de halage. La Seine-et-Marne comme vous ne l’imaginiez pas. Toute cette eau — la rivière et le canal du même nom qui s’écoulent côte à côte — explique la magnificence de la nature et confère un sentiment de quiétude qui s’empare du marcheur dès les premiers pas. Henri IV rêvait de relier la Loire à la Seine par ici ; aujourd’hui, les fonctions commerciales du canal sont tombées en désuétude, mais ses voies de halage font le bonheur des randonneurs. (Ligne R depuis Gare de Lyon) Lire l’article

Les marais de l’Essonne entre Mennecy et Ballancourt

À 35 km du périphérique, un sentier d’une dizaine de kilomètres serpente entre lacs et rivières dans cet espace naturel exceptionnel labellisé Natura 2000. L’Essonne — la rivière qui a donné son nom au département — se transforme ici en un entrelacs de marais et d’étangs, d’îles et de tourbières. Jusqu’aux années 1920, ces îlots abritaient une faune d’apaches et de femmes de mauvaise vie. Aujourd’hui, ce sont les hérons, les martins-pêcheurs et les randonneurs qui ont pris possession des lieux. (RER D) Lire l’article

Les marais de l'Essonne (91). Vianney Delourme pour Enlarge your Paris
Les marais de l’Essonne (91). Vianney Delourme pour Enlarge your Paris

Mai. Le mois en or !

Là, on entre dans la légende. Mai 2026 aligne quatre jours fériés : le vendredi 1er (Fête du Travail), le vendredi 8 (Victoire 1945), le jeudi 14 (Ascension) et le lundi 25 (Pentecôte). Un alignement des planètes qui ferait pâlir d’envie n’importe quel amateur de week-ends prolongés.

Trois postures, selon votre appétit d’évasion : Pour les hédonistes : chaque férié génère naturellement un week-end de 3 jours. Sans poser un seul congé, vous récoltez quatre mini-évasions. Pas mal pour un mois. Pour les tacticiens : posez les 4, 5, 6 et 7 mai — quatre petits jours qui vous offrent 10 jours consécutifs, du vendredi 1er au dimanche 10 mai. Pour les assoiffés d’évasion : c’est le moment de sortir l’artillerie lourde. En posant les 4, 5, 6, 7, puis les 11, 12 et 13 mai, vous enchaînez 17 jours d’affilée pour 7 congés. De quoi traverser une région entière à pied.

Les évasions de la Rédac’

Les bords de Marne sauvages, de Chelles-Gournay à Vaires-Torcy

La plus longue rivière de France (514 km !) offre ici ses plus beaux atours : îles à la végétation luxuriante, colonies de cormorans, et le calme absolu des chemins de halage. On les voit pêcher, plongeant entièrement leur corps dans le cours d’eau et réapparaissant une dizaine de mètres plus loin. Avec, en bonus, le passage devant le stade nautique olympique où se sont déroulées les épreuves de canoë-kayak des JO de Paris. (RER E ou ligne P) Lire l’article

La grande boucle de La Roche-Guyon dans le Vexin. Le graal du randonneur francilien : falaises de craie, grottes troglodytes, villages d’artisans et vues à couper le souffle sur les balcons de la Seine. C’est sans doute l’une des plus belles randonnées d’Île-de-France. Cette boucle de 32 km dans les méandres de la Seine est un véritable cadeau que nous offre le fleuve. Le cirque de La Roche-Guyon apparaît d’un coup, immense et majestueux — une gigantesque falaise de craie blanche qui s’étend à perte de vue. Prévoyez la journée, c’est du sérieux. (Ligne J jusqu’à Bonnières-sur-Seine) Lire l’article

De Louveciennes à Saint-Nom-la-Bretèche, sur les traces de Louis XIV et Renoir. L’ouest grand-parisien entre histoire de France et histoire de l’art. Partir randonner en forêt à pied depuis Paris ? Ce n’est pas un rêve. C’est ce que propose le GR1 depuis la porte Maillot, l’un des plus anciens chemins de randonnée de France. Les impressionnistes n’ont pas choisi ces paysages par hasard : rivières créées de toutes pièces, rocailles, cascades et jardins anglo-chinois du XIXe siècle composent un décor unique. (Ligne L) Lire l’article

La Seine à vélo de Paris à Vernon. 150 km de Paris jusqu’à la Normandie, à travers les méandres du fleuve. En deux jours avec nuit à Mantes-la-Jolie, c’est l’aventure accessible. Cette véloroute de 420 km fait partie de la Scandibérique et offre le long de sa portion grand-parisienne quelques joyaux : le château de Maisons à Maisons-Laffitte, la Villa Savoye à Poissy, la collégiale de Mantes-la-Jolie et le sublime village de La Roche-Guyon. (Retour en train depuis Vernon) Lire l’article

Les berges de la Marne à Saint-Maur-des-Fossés / © Jérômine Derigny pour Enlarge your Paris
Les berges de la Marne à Saint-Maur-des-Fossés / © Jérômine Derigny pour Enlarge your Paris

Juillet. La Fête Nationale en mode grande évasion

Le mardi 14 juillet tombe idéalement pour créer un pont. Posez le lundi 13 et vous obtenez 4 jours pour 1 seul congé, du samedi 11 au mardi 14. Envie de voir plus grand ? Ajoutez le mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 juillet, et vous voilà parti pour 9 jours d’aventure en n’ayant sacrifié que 4 jours de congés. Assez pour filer jusqu’à la mer.

Les évasions de la Rédac’

Paris – Lac de Vaires à vélo le long de la Marne Depuis la Bastille, filez vers le lac qui a accueilli les épreuves olympiques d’aviron. C’est un fil bleu qui traverse l’Est parisien — 54 km aller-retour sur les rives bucoliques de la Marne. Au retour, arrêt obligatoire Chez Fifi à Neuilly-sur-Marne, guinguette mythique qui perpétue la tradition des bords de Marne avec sa spécialité moules-frites et ses fritures d’éperlans. (À vélo depuis Paris, retour RER A ou E) Lire l’article

Rando zen sur les bords de Marne à Saint-Maur-des-Fossés 9 km de pur bonheur où se font face îles luxuriantes et villas cossues. La promenade des Anglais version Grand Paris. Sur les bords de Marne à Saint-Maur, la vie prend des airs de longue rivière tranquille. On savoure l’ambiance paisible des lieux, réserve naturelle avec quelques îles désertes où nichent des oiseaux de tous poils. Sur votre route, de nombreuses commodités s’offrent à vous : pontons, terrasses, club de stand-up paddle, un snack, un excellent couscous et même un restaurant gastronomique. (RER A, gare de La Varenne-Chennevières) Lire l’article

Le Havre par les hauteurs. 23 km depuis la campagne cauchoise jusqu’à la ville classée UNESCO. L’estuaire de la Seine comme vous ne l’avez jamais vu, avec une arrivée majestueuse dans la cité portuaire. Longtemps réputée moche, la ville a trouvé une nouvelle gloire avec son classement au patrimoine mondial en 2005. C’est en abordant Le Havre par les hauteurs, en longeant l’estuaire avant de basculer vers la mer, qu’on comprend sa géographie, son histoire et sa beauté brute. Le pendant normand de l’Estaque marseillais. (TER depuis Saint-Lazare, gare de Saint-Laurent-Gainneville) Lire l’article

Rouen par les hauteurs, de Pont-de-l’Arche à la cathédrale. 20 km de panoramas normands avec 400 m de dénivelé cumulé. La Seine vous guide dans un décor de falaises calcaires et coteaux boisés jusqu’au cœur de la capitale normande. Grimper. Redescendre. Contempler. Recommencer. Rouen par les hauteurs, c’est suivre une succession de dénivelés qui sculptent le regard. L’approche finale vers le centre de Rouen se fait par les quartiers hauts, offrant une perspective inhabituelle sur la cathédrale Notre-Dame, celle-là même que Monet a peinte trente fois. (TER depuis Saint-Lazare) Lire l’article

L'arrivée sur Rouen par les hauteurs / © Vianney Delourme pour Enlarge your Paris
L’arrivée sur Rouen par les hauteurs / © Vianney Delourme pour Enlarge your Paris

Novembre. Un dernier vert avant l’hiver

Le mercredi 11 novembre coupe la semaine en deux. Une aubaine. En posant le lundi 9 et mardi 10 d’un côté, puis le jeudi 12 et vendredi 13 de l’autre, vous transformez ces 4 congés en 9 jours de liberté, du samedi 7 au dimanche 15 novembre.

L’automne tardif a ses charmes que les beaux jours ignorent : les forêts roussissent, la brume enveloppe les vallées au petit matin, les sentiers sont déserts. C’est la saison des longues marches méditatives, celles où l’on croise plus de chevreuils que de randonneurs.

Les évasions de la Rédac’

Des collines du Val-d’Oise à la forêt de Chantilly. 23 km au départ de la gare de Viarmes à travers une succession de collines offrant des vues magnifiques, jusqu’aux 6 300 ha de la forêt de Chantilly. Un parcours qui traverse le parc naturel régional Oise-Pays de France, où les paysages alternent entre plateaux agricoles, vallons boisés et villages de pierre. La forêt de Chantilly, moins fréquentée que Fontainebleau, offre une atmosphère de recueillement particulièrement intense en automne. (Ligne H, gare de Viarmes / Retour RER D depuis Survilliers-Fosses)

Auvers-sur-Oise, sur les traces de Van Gogh

Les couleurs d’automne rappellent ses dernières toiles. Sa chambre à l’Auberge Ravoux, le cimetière où il repose avec Théo, le château et ses environs — tout parle du peintre qui a vécu ici ses derniers jours les plus prolifiques. De la gare d’Auvers à celle de Mériel, 23 km à travers les paysages qui ont inspiré l’artiste : bords de l’Oise, forêt de l’Isle-Adam, blanches falaises de la réserve naturelle régionale du marais de Stors. (Ligne H puis correspondance) Lire l’article

La forêt de Rambouillet. 14 000 hectares, soit 4 000 de plus que Paris. Moins fréquentée que Fontainebleau, idéale pour les couleurs d’automne et le calme absolu. C’est l’une des plus grandes forêts du Grand Paris, traversée par des pistes cyclables et des sentiers forestiers qui vous permettront de partir à la découverte des étangs de Hollande — prouesse hydraulique imaginée pour alimenter en eau les fontaines de Versailles. (Ligne N) Lire l’article

Balade le long de l’Orge vers Dourdan. 23 km de la gare de Breuillet Village à Dourdan-la-Forêt, à travers la Petite Beauce et ses paysages agricoles, pour finir dans cette « Versailles de l’Essonne » et son château médiéval. Un parcours qui alterne entre pistes forestières, sentiers et chemins de campagne, avec en point d’orgue l’arrivée dans la cité fortifiée de Dourdan, dont le château du XIIIe siècle a conservé son donjon et ses tours d’angle. (RER C)

Sentier sur les hauteurs d’Auvers-sur-Oise, entre le village et le cimetière où repose Van Gogh. Vianney Delourme pour Enlarge your Paris

Décembre. Le final en mode cocoon

Le vendredi 25 décembre clôture l’année en beauté. Posez le lundi 28, mardi 29, mercredi 30 et jeudi 31, et vous obtenez 10 jours pour basculer vers 2027 en douceur (du samedi 26 décembre au dimanche 3 janvier). C’est le moment des marches au grand froid, des thermos de thé brûlant sortis du sac, des fins de journée un peu tôt mais où l’on pousse la porte d’un café pour se réchauffer.

Les évasions de la Rédac’

Provins, voyage au Moyen Âge avec Navigo. La cité médiévale classée UNESCO a traversé neuf siècles. Remparts, donjon, maisons traditionnelles et souterrains mystérieux. C’est l’un des quatre sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco en Île-de-France. Le marché médiéval de Noël début décembre est magique — l’occasion de goûter aux épices et aux douceurs qui ont fait la fortune de la ville au temps des grandes foires de Champagne. (Ligne P depuis Gare de l’Est) Lire l’article

Un week-end à Chantilly. Le château, la forêt de 6 300 ha, et pourquoi pas un atelier pour apprendre à monter la vraie crème Chantilly avec la Confrérie des chevaliers fouetteurs. La forêt de Chantilly, avec ses allées majestueuses et ses étangs, prend une dimension féerique sous le givre. Et le château, qui abrite le musée Condé et sa collection de peintures anciennes (la deuxième de France après le Louvre), offre un refuge culturel parfait quand le froid pince. (RER D ou ligne H, gare de Chantilly-Gouvieux)

Chartres en lumières. Une balade nocturne à une heure de Montparnasse pour découvrir la cathédrale UNESCO et une vingtaine d’édifices illuminés. La féerie hivernale à portée de TER. Chartres en lumières, c’est un parcours de 7 km qui métamorphose la ville chaque soir : la cathédrale, les ponts, les lavoirs, les maisons à colombages — tout s’anime dans un spectacle son et lumière gratuit. (TER depuis Montparnasse)

La forêt de Saint-Germain-en-Laye

3 540 hectares de chênes centenaires qui racontent une page de l’histoire de France. Avec ses 54 km de sentiers balisés, 70 km de pistes cavalières et des centaines de kilomètres de chemins forestiers, c’est le terrain de jeu parfait pour digérer le réveillon. Accessible directement depuis le RER A, c’est l’échappée parfaite — et la plus rapide — pour les Parisiens en quête de grands arbres. (RER A, terminus Saint-Germain) Lire l’article

La Seine entre Villennes-sur-Seine et Poissy dans les Yvelines / © Rémi Belot pour Enlarge your Paris
La Seine entre Villennes-sur-Seine et Poissy © Rémi Belot pour Enlarge your Paris

Les règles d’or du randonneur stratège

Réservez maintenant. Les gîtes d’étape, les petites chambres d’hôtes de charme, les hébergements insolites… en janvier, tout est encore disponible. En avril, vous ramasserez les miettes.

Pensez collectif. Parlez-en à vos collègues randonneurs, à vos amis, à votre moitié. Les plans de congés, ça se partage — et c’est plus sympa de randonner à plusieurs.

Osez le pas de porte. Pas besoin de partir à l’autre bout du monde pour se dépayser. À une heure ou deux de Paris, des dizaines de sentiers attendent que vous leur fassiez l’honneur de vos chaussures. L’aventure commence parfois au bout du RER.

Téléchargez avant de partir. Chaque balade mentionnée dans cet article renvoie vers un topoguide téléchargeable gratuitement. Faites-le avant de quitter le réseau — les forêts franciliennes ne sont pas toutes équipées en 4G. Et pensez à une batterie externe…

Infos pratiques : retrouvez tous nos itinéraires sur enlargeyourparis.fr/balades