
Ville nouvelle née dans les années 70, Saint-Quentin-en-Yvelines révèle l'un des territoires les plus surprenants d'Île-de-France. Depuis l'étang royal transformé en base de loisirs, on enfourche son vélo pour une plongée dans les contrastes saisissants de ce coin des Yvelines : l'architecture post-moderne assumée de la ville d'un côté, les vallées secrètes où naît la Bièvre de l'autre.
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Boucle de 23 km depuis la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines (RER C, lignes N et U). Durée : 4 heures. Dénivelé : + 180 m. Le parcours est à consulter et télécharger ici. Location de vélos : ABC vélo sur l‘île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines (06 50 96 79 72). Le parcours a été conçu par Adrien Laplanche, fondateur d’ODOS
40 minutes depuis Montparnasse ou Invalides jusqu’à la gare de Trappes (Yvelines), puis 20 minutes de marche jusqu’à l’île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), et on se retrouve dans l’un des territoires les plus surprenants d’Île-de-France. Depuis cette île posée au bord d’un étang royal, on enfourche son vélo pour une plongée dans les contrastes les plus saisissants qu’on puisse imaginer : d’un côté l’architecture post-moderne assumée de la ville nouvelle de Saint-Quentin, de l’autre les vallées secrètes où naît la Bièvre. Entre les façades miroirs à pilastres colossaux et les étangs perdus dans la forêt, cette boucle révèle un territoire unique où l’audace urbaine côtoie une nature préservée depuis Louis XIV.
Au moment de rendre les vélos sur l’allée des Canardières à Saint-Quentin, on a dans les jambes 25 kilomètres d’un paysage insoupçonné. Des créations architecturales audacieuses aux cours d’eau forestiers, des systèmes hydrauliques versaillais aux plans d’eau cachés sous les frondaisons, on vient de découvrir l’une des facettes les plus étonnantes de la région capitale.
De Louis XIV au post-modernisme
Le choc commence dès qu’on quitte l’île de loisirs de Saint-Quentin. On longe d’abord l’étang immense qui stockait trois millions de mètres cubes pour alimenter les fontaines du château de Versailles ; puis on se retrouve projeté sans préavis dans l’univers post-moderne de la place ovale. Là, la confrontation est totale : façades miroirs rythmées par des pilastres géants, toits mansardés, jambages qui rappellent les « Arènes de Picasso » à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). L’architecte Manuel Nunez-Yanowsky n’a pas fait dans la demi-mesure.
Puis on descend vers le cœur de la ville nouvelle, avec ses rues commerçantes animées signalées par leur revêtement de briques et de faïence. On traverse la grande faille du collège universitaire Vauban signé Antoine Grumbach, jeu très pur de formes et de matières d’une modernité presque intemporelle. Et soudain, au niveau du bassin circulaire qui marque le croisement des axes de la ville, tout bascule.
On quitte brusquement cet univers aux formes géométriques parfaites pour voir se dessiner la vallée de la Bièvre, encadrée par les bois. Le contraste est saisissant : d’un côté l’architecture de la fin du XXe siècle qui assume sa modernité, de l’autre des paysages qui n’ont pas changé depuis des siècles.

Plongée dans une vallée secrète
L’itinéraire révèle d’abord l’extraordinaire système hydraulique créé pour Versailles. L’étang de Saint-Quentin, depuis sa digue plantée de pins noirs, était l’une des pièces maîtresses du dispositif. En amont, un réseau de rigoles et d’aqueducs drainait les eaux depuis Rambouillet (Yvelines). En aval, un aqueduc souterrain de 11 kilomètres avec moins de 3 mètres de déclivité acheminait l’eau jusqu’aux réservoirs des étangs Gobert. Un exploit technique du Grand Siècle.
Le vrai trésor de ce parcours, c’est la descente vers les sources de la Bièvre. Depuis le bassin circulaire, épicentre symbolique de la ville nouvelle, on plonge dans une vallée secrète. L’étang du Moulin au Renard apparaît comme un miroir parfait cerné de coteaux abrupts. La fraîcheur et l’humidité vous gagnent. On a vraiment l’impression de changer de monde.
Le retour par les bois révèle un autre visage du territoire. On traverse successivement le bois Robert, le bois Cassé et le bois des Missionnaires avant d’atteindre la forêt de Bois-d’Arcy. Au haras des Langots, la rigole des Clayes s’épanouit en une succession de plans d’eau bordés de saules et d’osier, vestige du système hydraulique royal. Un brassage d’époques et de paysages qui ne vous laissera pas indifférent.

Infos pratiques :
- Distance : 23 km / Dénivelé : +180m
- Niveau de difficulté : Confirmé
- Durée de la balade : ½ journée
- Location de vélos : ABC Vélos, Île de Loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. Plus d’infos sur saint-quentin-en-yvelines.iledeloisirs.fr
Ce parcours est proposé en partenariat avec Transilien SNCF Voyageurs dans le cadre du programme #CPASLOINENTRAIN. En complément à cette balade, vous pouvez télécharger l’appli #CPASLOINENTRAIN qui permet de découvrir tout le patrimoine d’Île-de-France à portée de train. Retrouvez également #CPASLOINENTRAIN sur Instagram
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3 juillet 2021 - Saint-Quentin-en-Yvelines