Entre les paysages peints par Van Gogh, les vergers de la vallée du Sausseron et les remparts de Pontoise, cette boucle à vélo depuis la gare de Valdmondois est un concentré de paysages franciliens remarquables, le tout dans un parc naturel protégé, celui du Vexin français dans le Val-d'Oise.
Enlarge your Paris et Transilien SNCF Voyageurs s’associent pour vous faire découvrir l’Île-de-France avec #Cpasloinentrain. Pour plus d’idées de balades en Île-de-France et à portée de train téléchargez l’application gratuite #cpasloinentrain
Boucle de 33 km depuis la gare de Valmondois (ligne H). Dénivelé modéré (+250 m). Durée : 3h sans pause (compter 5 à 6h avec les visites). Location à la journée ou à la demi-journée de vélos à assistance électrique chez Station Bees Valmondois (à partir de 30 €) à 10 min à pied de la gare, 57, Grande Rue, Valmondois (95). Tél. : 06 09 83 67 07. La carte du parcours et télécharger le GPX, cliquer ici.
Valmondois, un point de départ pour découvrir le Vexin au naturel
Depuis la gare du Nord, il faut compter 45 minutes pour atteindre Valmondois (Val-d’Oise) par la ligne H. La gare est située en contrebas du vieux bourg où vous trouverez des vélos en location chez Bees. Pour s’y rendre, prévoyez un petit quart d’heure de marche : vous traverserez une peupleraie avant d’atteindre les murs du domaine d’Orgivaux. Au débouché de la vallée du Sausseron, vous passerez sous la jolie passerelle de pierre qui relie le parc à son orangerie, puis vous traverserez l’ancienne ligne de chemin de fer de Valmondois à Marines, désaffectée après la guerre et récemment transformée en voie verte.
Une fois en selle, on prend la direction de l’Oise, et très vite, au bout de la pittoresque rue des Murs, on entre dans le village de Butry (Val-d’Oise). Ici, comme à Auvers, les maisons anciennes sont adossées au coteau, tournées vers l’Oise et la lumière et protégées des crues. Bien souvent, compte tenu de la pente du terrain, celles qui sont du côté de la rivière sont construites en contrebas de la chaussée. Fuyant la départementale, on poursuit dans l’axe par la rue de la Cavée et l’on grimpe vaillamment sur le coteau. Le jeu en vaut la chandelle : dès qu’on a traversé le bois, on débouche sur la plaine du Vexin.
Les champs dominent la vallée de l’Oise. À l’horizon, les massifs de Montmorency et de l’lsle-Adam (Val-d’Oise) nous font signe. Au cimetière d’Auvers-sur-Oise (Val-d’Oise), on dévale vers l’église. D’emblée, on pense à Van Gogh, qui a donné de son chevet un tableau célèbre. Le village s’étire sur plusieurs kilomètres, collé à la pente, le long d’une ancienne route qui a été doublée par la départementale au XIX ème siècle, de sorte qu’on circule dans une atmosphère paisible.
A Auvers-sur-Oise, dans les pas de Van Gogh
La descente vers Auvers est un enchantement, tout simplement ! On entre dans le village par les hauteurs, face à l’église immortalisée dans le monde entier par Van Gogh. Ici, tout évoque sa mémoire, ses œuvres : le château de Léry, la maison du docteur Gachet – grand ami du peintre -, les champs où Vincent a peint jusqu’au dernier jour. Une halte s’impose, au café, au musée, ou simplement sous les tilleuls de la petite place de l’église. En quittant Auvers, on entre dans une séquence plus sportive et sauvage. Le chemin grimpe en direction de Valhermeil (Val-d’Oise), croise la côte des Balbufets et rejoint le chemin du Chou, un étroit sentier bordé d’arbres, perché sur un ancien mur de terrasse. On y pédale entre deux mondes : d’un côté la forêt, de l’autre, les toits de Pontoise (Val-d’Oise) qui s’approchent.
Pontoise, la ville haute et ses remparts
L’arrivée à Pontoise se fait par les hauteurs. En longeant les anciens remparts, on entre dans une ville médiévale aux allures de citadelle. Sur la place de l’Hôtel de Ville, les façades classiques dialoguent avec les tourelles gothiques. Un peu plus loin, le Mont Bélien offre une vue sublime sur l’Oise et les toits rouges de la ville. Il serait dommage de rater ce panorama. Et le musée Pissarro donne à voir ce que les peintres voyaient déjà ici : une ville tournée vers le paysage. En quittant Pontoise par le vallon de Saint-Antoine, on entre dans un univers plus minéral et plus champêtre. Un ruisseau coule entre les arbres, le chemin s’élève en pente douce vers Livilliers. Là, le Vexin se déploie à nouveau : des champs à perte de vue, des ciels traversés de lignes électriques, deux arbres seuls qui servent de repère au loin. C’est une scène silencieuse, immobile, presque méditative.
La fin de la boucle suit l’ancienne ligne de Marines. À Labbeville (Val-d’Oise), on devine les anciennes dépendances du château. À Nesles-la-Vallée (Val-d’Oise), la véloroute serpente entre les bois et les jardins, croise les petits ponts de pierre, longe des murets envahis de ronces. L’air y est plus frais, la route plus abritée. Le retour à Valmondois se fait dans une atmosphère apaisée. Comme vous…
Lire aussi : Balade depuis le coeur de la forêt d Fontainebleau jusqu’au château
Lire aussi : Une journée en Vallée de Chevreuse, de la gare de Saint-Rémy à celle de la Verrière
Lire aussi : Balade à Chamarande, le grand château dans la prairie
18 mai 2021 - Valmondois
