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J’ai déjeuné tranquille au pays du Matin calme sur le toit du musée Guimet

La vue depuis Han, le restaurant situé sur le toit du musée Guimet à Paris / © Pauline de Quatrebarbes pour Enlarge your Paris
La vue depuis Han, le restaurant situé sur le toit du musée Guimet à Paris / © Pauline de Quatrebarbes pour Enlarge your Paris

Jusqu'en octobre, le toit du musée des Arts asiatiques–Guimet à Paris sert de décor à un restaurant qui vous fait découvrir la gastronomie du pays du Matin calme, aka la Corée du sud. Journaliste pour Enlarge your Paris, Pauline de Quatrebarbes s'y est hissée.

« C’est pour l’expo temporaire ? » « Non, pour le restaurant ! » L’époque est loin où la terrasse d’été du musée Guimet (16e) était un secret d’initiés. Depuis déjà plusieurs années, l’endroit s’est transformé en rooftop stylé avec vue imprenable sur les toits de Paris et sur la tour Eiffel, si proche qu’on croit pouvoir la toucher du doigt . Le repère des cadres dynamiques du coin en quête désespérée d’une pause déj avec un paysage plus aguicheur que la place d’Iéna. Et à des prix moins onéreux que les attrape-touristes du quartier…

Cette année, c’est Han qui s’empare de l’espace. Un nom qui claque comme une onomatopée tirée de Dragon Ball Z et qui se révèle être le diminutif de Hannok, le restaurant du musée aménagé au sous-sol. Aux fourneaux, on retrouve la cheffe coréenne Young Kyoung Lee, qui s’inspire des recettes de sa mère pour nous faire voyager au pays du Matin calme. 

En arrivant au troisième étage du musée, je découvre une terrasse plongée dans le calme (et ce bien que nous ne soyons plus le matin) et ornée de fleurs. A la carte, tout le gratin de la street-food de la péninsule : corn-dog, maïs au fromage, tteokbokki, bibimbap

Matin calme, déjeuner tranquille et soirée électro

Pour moi, ça sera des kimchi jeon – des galettes au chou fermenté bien épicées –, des kimbap – sortes de gros makis à l’œuf et aux crudités – et un bingsu, traditionnelle glace pilée à la crème et aux haricots rouges. Je m’attable avec en guise de voisinage des estivants venus profiter des transats du solarium et d’une ade (limonade aux fruits) bien fraîche. Si je suis un peu déçue par mon entrée, un peu molle à mon goût et qui manque clairement d’un aller-retour sur le grill, je savoure avec délectation mes kimbap avant de donner de grands coups de cuillère dans mon bingsu, à la fois fondant et croquant.

Les portions sont généreuses. Je repars d’ailleurs avec la moitié de mon kimbap sous le bras. Avant de partir, je passe tout de même une tête à l’exposition du moment, « Haïku d’Argent », qui met en avant le travail de Michael Kenna, dont les photographies en noir et blanc rappellent les estampes à l’encre de Chine. Je glane aussi quelques infos sur la programmation du Han. Comme chaque été, le restaurant est aussi ouvert les soirs en fin de semaine et se transforme en terrasse électro tous les vendredis et samedis d’août. Qui dit Matin calme ne dit pas nécessairement soirée pépère.   

Infos pratiques : Han au musée national des Arts asiatiques–Guimet, 6, place d’Iéna, Paris (16e).  Jusqu’au 14 octobre. Ouvert tous les jours (sauf le mardi) de 10 h à 18 h et les jeudis, vendredis et samedis soir jusqu’à 23 h 30. Accès : métro Iéna (ligne 9) ou Boissière (ligne 6). Plus d’infos sur guimet.fr

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