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Flips et volts-face au Cirque électrique

Posé sur le toit du périphérique, le Cirque électrique brasse des artistes éclectiques sous son chapiteau et incite les amateurs à mouiller leurs chemises dans son école.

Au sommet de la dalle grise de la porte des Lilas (93), trône un chapiteau rouge baptisé «Big Top». Depuis 2010, le Cirque électrique fait palpiter le quartier. Par ses spectacles d’abord, comme «I’m a man», où virtuoses français et sénégalais entremêlaient équilibres avec des bassines, guitare électrique, breakdance, jonglage avec un hula hoop… «Nous nous inscrivons dans la lignée du Nouveau cirque, qui incorpore aux spécialités traditionnelles de la danse, du théâtre, de la création numérique…», explique la directrice Cécile Mulot.

Mieux que le film du dimanche soir, le bal du dimanche soir

Dans cette logique d’ouverture, l’établissement accueille sur sa scène une foule d’autres artistes, notamment dans le cadre des «Cirques laboratoires», improvisations de numéros sur de la musique live. C’est aussi une école de loisirs qui vous invite à vous initier aux prouesses de la piste. Plus fédératrice que «Tintin», elle s’adresse aux adultes comme aux enfants, dès l’âge de…2 ans. Les communes voisines en profitent particulièrement, puisque un atelier est destiné aux jeunes scolarisés au Pré-Saint-Gervais et un autre est ouvert aux patients du centre médico-psychologique de La Courneuve.

 

Le Cirque électrique aux Lilas / DR

Enfin, pour ceux qui ne se sentiraient vraiment pas de monter sur un trapèze ou d’exécuter un flip, pas de panique ! Il vous reste la possibilité de vous laisser glisser sur le parquet de la tente du «Tiger Palace», lors des bals du dimanche soir:  tango, tarantelle, rock.. Voire, plus simplement encore, d’admirer les danseurs et de les applaudir, un verre à la main.