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Quatre escales pour une mise au vert le long du RER C en Essonne

Le panorama depuis le belvédère de Chamarande en Essonne / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris
Le panorama depuis le belvédère de Chamarande en Essonne / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris

Du belvédère de Chamarande et sa vue de carte postale à l'île de loisirs d'Etampes, Enlarge your Paris vous a sélectionné quatre escales pour une mise au vert le long du RER C.

En partenariat avec Essonne Tourisme

La campagne à perte de vue du haut du belvédère de Chamarande

De la gare de Chamarande, il vous suffit de remonter durant quelques minutes la rue du Couvent pour vous retrouver à l’orée de la forêt départementale du Belvédère. Si vous partez vers la droite, vous voilà immergé au milieu de fougères géantes et de gros rochers. « On se croirait dans Arthur et les Minimoys ! », s’exclame l’ado qui nous accompagne. C’est vrai, le paysage est assez féérique. Mais, pour admirer le belvédère qui a donné son nom à la forêt, c’est à gauche que cela se passe, en empruntant la route forestière de la Longuenoue. « Attention, avertit une promeneuse avec son chien, il y a deux raidillons à grimper avant d’y accéder ! » En effet, le souffle est un peu court en arrivant… On dit merci à l’ombre des chênes et autres châtaigniers ! Nous voilà sur un plateau, face à un immense champ qu’on longe sur sa droite avant de nous engager sur la route forestière du Bois de l’Abbé. En débouchant sur la clairière, nous arrivons au belvédère. Les arbres forment comme un cadre et de grandes pierres plates permettent de se poser pour admirer la vue. En contrebas : le château de Chamarande et la Juine qui serpente ; et puis la campagne, à perte de vue. Un calme pareil à cinq minutes du RER, forcément, on dit banco !

Infos pratiques : forêt départementale du Belvédère, accès par le 18, rue du Couvent, Chamarande (91). Accès : gare de Chamarande (RER C). Plus d’infos sur essonnetourisme.com

Bol d’art au Domaine de Chamarande

Après l’avoir aperçu depuis le belvédère (voir ci-avant), il s’agit d’aller le voir de plus près. Avec son château Louis XIII et ses 98 hectares de verdure labellisés « jardin remarquable », le domaine départemental de Chamarande en met plein les mirettes. Barques et vélos sont disponibles à la location pour arpenter l’endroit sur l’eau ou la terre ferme. Et c’est compter sans son truc en plus : le lieu abrite les réserves du Fonds départemental d’art contemporain (FDAC). C’est ainsi que, dans le somptueux parc traversé par la Juine, on peut pique-niquer au pied des œuvres comme Le Troisième Système, de vastes croix blanches signées Bert Theis disposées dans le parc, voire carrément déjeuner dessus comme Sommet, une table circulaire entourant un grand épicéa signé du collectif Art Orienté Objet. À moins qu’on ne choisisse de s’adosser à l’imposante échelle posée sur la façade du château par Philippe Ramette… Dans le château, justement, vous pouvez découvrir jusqu’au 18 septembre l’exposition « Devenir (un autre) animal », qui étudie nos relations aux autres formes d’animaux. L’occasion de frayer avec les Louves, imaginées par Katia Bourdarel, qui semblent avoir dévalisé un dressing humain. Et de découvrir le Cerfaure de Julien Salaud, créature hybride entre le cerf et le centaure. Si vous avez oublié d’emporter votre pique-nique, vous pourrez faire un stop au Buffet, le bar-restaurant de ce village plein de charme, où vous seront proposées des crêpes à base de farine bio. Promis, vous ne regretterez pas votre escapade à Chamarande.

Infos pratiques : Domaine départemental de Chamarande, 38, rue du Commandant-Arnoux, Chamarande (91). Ouvert tous les jours. Entrée libre. Horaires variables selon les saisons. Accès : gare de Chamarande (RER C). Plus d’infos sur chamarande.essonne.fr

Table signée du collectif Art Orienté Objet au Domaine de Chamarande / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris
Table signée du collectif Art Orienté Objet au Domaine de Chamarande / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris

Des papillons dans les yeux dans la forêt d’Étréchy

Dans la forêt d’Étréchy, on sent que Fontainebleau n’est pas loin : juste à l’autre extrémité du parc naturel du Gâtinais. Ici aussi on se promène entre les chaos de grès et les espaces boisés de chênes succédant aux landes. Les amateurs de biodiversité se réjouiront car le site est plutôt riche en la matière. On y croise ainsi au moins 40 espèces de papillons comme le robert-le-diable, le point-de-hongrie ou encore le petit-sylvain (on ne pouvait pas vous priver de l’énoncé de ces noms poétiques, quand même !) Vous rencontrerez aussi le syrichte des cirses, considéré comme disparu depuis 1944 en Île-de-France et qui a été retrouvé il y a environ huit ans à Fontainebleau mais aussi à Étréchy. Cela tombe bien : sa période de vol se situe entre juillet et octobre ! Même chose pour le criquet blafard (effectivement, il a le teint un peu farineux) qu’on pensait également évaporé et qui, tout en demeurant rare, a visiblement repris ses quartiers dans la forêt. L’occasion aussi de faire connaissance avec la decticelle chagrinée ou le grillon d’Italie, également hôtes de ces bois. Bref, prenez votre manuel d’entomologiste car le safari-photo promet d’être dense !

Infos pratiques : forêt régionale d’Étréchy, accès par la rue de la Butte-Saint-Martin, Étréchy (91). Accès : gare d’Étréchy (RER C). Plus d’infos sur aev-iledefrance.fr

Mettre toute la famille d’accord à l’île de loisirs d’Étampes

145 hectares de verdure et de fun : c’est un assez bon résumé de ce qui vous attend à l’île de loisirs d’Étampes. Après avoir fait coucou aux oies bernaches qui cancanent au bord du mini-port, foncez sur la piscine à vagues. Ceinte de vastes pelouses, elle provoque chaque heure une session de rires et de cris chez les baigneurs. Qui enquillent ensuite avec le toboggan géant ou le « ventriglisse ». Puis marchez jusqu’à l’espace aventure. Vous pourrez jeter un œil aux apprentis bikers qui apprennent les rudiments du BMX sur un terrain approprié. Pour nous, ce sera la luge ! Quand se profile la longue montée au milieu des arbres, on ne fait pas les malins. C’est ensuite parti pour une session de glisse avec des pointes à 40 km/h au milieu des frondaisons. Pendant ce temps, d’autres glissent également, mais sur la patinoire de 600 m2. S’il vous reste un peu d’énergie, offrez-vous un détour par le mur d’escalade cornaqué, comme la plupart des activités, par des moniteurs de l’UCPA. Le lieu est si vaste qu’on n’a jamais l’impression, alors qu’on est au beau milieu des vacances, d’être oppressé par la foule. Sous les arbres, au bord des plans d’eau, on trouve toujours un endroit pour profiter des paysages à l’écart des autres. Un bon plan pour une échappée familiale au cours de laquelle chacun devrait trouver son compte.

Infos pratiques : île de loisirs d’Étampes, 5, avenue Charles-de-Gaulle, Étampes (91). Ouvert tous les jours du 1er avril au 31 octobre de 8 h à 21 h, le reste de l’année de 8 h à 20 h. Accès : gare d’Étampes (RER C). Plus d’infos sur étampes.iledeloisirs.fr

L'île de loisirs d'Etampes / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris
L’île de loisirs d’Etampes / © Joséphine Lebard pour Enlarge your Paris

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