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Les chocolateries où se faire plaisir dans le Grand Paris, en ce week-end de Pâques

La chocolaterie L'Escargot d'Or dans le 20e arrondissement est tenue par l'un des rares cacaofévier de France / © Jaap Modder
La chocolaterie L’Escargot d’Or dans le 20e arrondissement est tenue par l’un des rares cacaofévier de France / © Jaap Modder

Qui dit week-end de Pâques dit chocolats. Enlarge your Paris et les membres de l’Hyperlocal Média Club vous ont composé un assortiment de chocolatiers à tester de part et d'autre du périph.

La chocolaterie Servant, à votre service depuis plus d’un siècle (recommandé par Le 16e C’est Cool)

Fondée en 1913 dans le village d’Auteuil, la chocolaterie Servant attire l’œil avec son auvent orange, sa devanture en boiseries d’époque où se trônent des bonbonnières remplies de friandises d’antan. À l’intérieur, d’autres bonbons apparaissent, en chocolat cette fois. Car la spécialité du lieu, ce sont les chocolats fabriqués dans l’atelier situé sous la boutique. Près de 20 000 pièces par semaine y sont confectionnées. Ici, pas de machines informatisées ni de lignes de production à la chaîne ! Tous les chocolats sont réalisés à la main avec de grands crus de cacao, des fruits et des plantes infusés naturellement. Parmi les créations emblématiques : l’Orénoque, une ganache épicée à la fève tonka, le Kuala Lumpur, à la pulpe de kalamansi, un agrume des Philippines, le Battle Creek, un praliné amandes, noisettes et cornflakes… Et plein d’autres merveilles à découvrir sur place !

Infos pratiques : Chocolaterie Servant, 30, rue d’Auteuil, Paris (16e). Fermé lundi et dimanche. Accès : métro Michel-Ange–Auteuil (lignes 9 et 10). Plus d’infos sur chocolaterie-servant.com

Ara Chocolat, un chocolatier torréfacteur vegan et artisanal (recommandé par Le Nouveau Neuf)

De la fève à la tablette, ils sont une poignée de professionnels dans Paris à maîtriser l’ensemble de la chaîne de production. Andrés, chef chocolatier, associé à sa femme Sabrina au sein d’Ara Chocolat, fait partie de ceux-là. Ce couple de Vénézuéliens, installé depuis huit ans dans le 9e, travaille des variétés de chocolat noir, exclusivement des grands crus, issus de terroirs d’Amérique latine. Dans la boutique toute simple et sans chichis, l’amateur de chocolat salive devant la sélection de ganaches fraîches, réalisées chaque jour, dans le labo attenant à la boutique. On croque dans une intéressante ganache fourrée aux olives Tanche de Nyons, médaillée d’argent à l’International Chocolate Awards. Une vraie découverte gustative. Autres belles promesses : une ganache noix-caramel et sa voisine au thé Oolong. Sur les étagères, un assortiment de tablettes proposées dans un emballage jaune d’or fait voyager : du Pérou, avec un Tingo Maria (70 %) aux notes fruitées, jusqu’au Nicaragua avec un Chuao, mono-cépage Criollo, une rareté ! Les liens étroits qu’entretient Andrés avec ses producteurs assurent un chocolat de très grande qualité. Mais il faut tout le savoir-faire du chocolatier en matière de torréfaction et de conchage pour en sublimer tous les arômes, et proposer à la fin des chocolats aux notes subtiles et uniques.

Infos pratiques : Ara Chocolat, 54 rue de Dunkerque, Paris (9e). Ouvert du mardi au samedi, de 11 h à 18 h 30. Sachet en vrac : 11,50 € les 100 g. Tablettes grands crus : de 7,50 € à 12 €. Coffret dégustation : 58 €. 4 tailles de ballotins : de 18,50 € à 40 €. Accès : métro Anvers (ligne 2) ou gare du Nord (lignes 4 et 5) / gare du Nord (RER B et D). Plus d’infos sur arachocolat.com

Stéphanie Quatremare, la femme chocolat de Montrouge (recommandé par Enlarge your Paris)

Elles sont moins médiatiques que leurs confrères masculins. Pourtant, les chocolatières du Grand Paris sont tout aussi talentueuses. À la veille de Pâques, Enlarge your Paris était parti à la rencontre de Stéphanie Quatremare à Montrouge qui, après des études en aménagement du territoire, a finalement choisi de passer un CAP pâtisserie pour devenir chocolatière et créer sa propre boutique, L’Éphémère Douceur. Reportage à lire dans la rubrique Artdevivre

Infos pratiques : L’Éphémère Douceur, 54, avenue Henri Ginoux, Montrouge (92). Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 19 h. Accès : métro Mairie de Montrouge (ligne 4). Plus d’infos sur Facebook

Stéphanie Quatremare a créé la première chocolaterie de Montrouge en 2017, L'Ephémère Douceur / © Virginie Jannière pour Enlarge your Paris
Stéphanie Quatremare a créé la première chocolaterie de Montrouge en 2017, L’Ephémère Douceur / © Virginie Jannière pour Enlarge your Paris

L’Escargot d’Or, l’un des rares cacaoféviers de l’Hexagone (recommandé par Mon Petit 20e)

Installée de longue date, cette toute petite boutique encombrée, au décor désuet et plein de charme, ressemble à une caverne d’Ali Baba. Au milieu des sachets de café, pots de miel et autres bouteilles d’huile d’olive, s’active Gilles Coolen, caféier et cacaofévier (il n’y en aurait plus que 12 en France). Ici, le chocolat est fabriqué artisanalement, à partir des fèves de cacao venues de pays lointains. Le produit est brut, authentique et de haute qualité. On peut y croquer des fèves comme des bonbons, choisir une tablette de chocolat (lait, noir, mais aussi cru) qui a été moulée sur place, ou commander un savoureux chocolat chaud à emporter (à déguster au Père-Lachaise voisin). Ces derniers mois, le commerce était en difficulté, plombé par des soucis de trésorerie, mais les habitants du 20e arrondissement se sont mobilisés et ont ouvert une cagnotte ayant permis de sauver cet endroit hors du temps. Au moins pour un moment.

Infos pratiques : L’Escargot d’Or, 53, rue de Bagnolet, Paris (20e). Ouvert du lundi au vendredi de 17 h à 20 h, le samedi de 8 h à 20 h et le dimanche de 12 h à 20 h. Accès : métro Alexandre Dumas (ligne 2). Plus d’infos sur Facebook et Instagram

Chocolaterie Cosme, famille de chocolatiers depuis près d’un siècle (recommandé par Enlarge your Paris)

Fondée en 1927, la chocolaterie Cosme en est à la quatrième génération, avec Lorenne, l’arrière-petite-fille de Gustave et Amélie, les fondateurs. Les trois boutiques sont situées en Seine-Saint-Denis : Montreuil, Noisy-le-Grand et Le Pré-Saint-Gervais, pour laquelle on avoue une petite préférence. Berceau de cette dynastie chocolatière, vous reconnaîtrez la boutique à la grille surmontée de lions. Depuis l’échoppe, on peut jeter un œil sur le labo situé juste derrière. Et, si la nouvelle génération a insufflé un brin de modernité au packaging des produits, côté recettes, elle continue de s’appuyer sur près d’un siècle de savoir-faire. On reconnaît craquer pour les barres chocolatées, notamment la « croustine » : aux crêpes dentelle, elle n’a pas volé le nom, et elle se déguste en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ça déchire ». Pour à peine plus de 2 €, on aurait tort de se priver.

Infos pratiques : Chocolaterie Cosme, 29, rue Jean-Baptiste Sémanaz, Le Pré-Saint-Gervais (93). Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h. Accès : métro Hoche (ligne 5). Plus d’infos sur gerardcosme.fr

Jadis et Gourmande, le chocolatier qui dépoussière le chocolat (recommandé par Enlarge your Paris)

Depuis ses débuts en 1976 sous l’impulsion d’Istvan d’Eliassy, l’aventure Jadis et Gourmande se distingue par sa créativité. « En créant Jadis et Gourmande, l’idée était de rendre le chocolat plus ludique. Nous avons commencé par reproduire des objets du quotidien comme des téléphones ou des stylos. Puis nous avons inventé l’alphabet chocolaté pour envoyer les messages de son choix », détaille Domytile d’Eliassy, directrice générale adjointe de la chocolaterie qui compte cinq boutiques à Paris et une à Chilly-Mazarin (Essonne). Si Jadis et Gourmande n’en oublie pas les classiques, la fantaisie n’est pas absente des créations de Pâques. À l’instar de ce coffret de sardines… Quant au plateau des familles, nul doute que les ganaches, pralinés et dragées chocolatées trouveront preneur en attendant le passage des cloches pascales. Un double péché, diront certains. Le tout sans colorants toxiques et en respectant une charte éthique pour une fête de Pâques responsable.

Plus d’infos sur jadisetgourmande.fr

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