Culture
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Le musée qui vous conte Dracula

A défaut de pouvoir se carapater dans les Carpates, le musée des vampires est un bon moyen pour découvrir l'univers de Vlad l'Empaleur.

Il y a tout. Un pieu en métal, une fiole de mercure, un miroir et un livre de prières. Le parfait « vampire kit ». Ce n’est qu’un des nombreux trésors de l’histoire des morts-vivants que les lecteurs de Dracula et les fans de True Blood pourront découvrir au Musée des vampires et des monstres de l’imaginaire, caché dans une petite rue à l’entrée des Lilas (93).

Attention ! Ce n’est pas ici que vous vous dégourdirez les jambes. Le musée ne comporte que trois salles. Le voyage se fait surtout à travers les récits des conférenciers qui plongent, deux heures durant, les visiteurs dans divers contes et légendes. Saviez-vous que jusqu’au XIXème siècle, la bourgeoisie française croyait dur comme l’enfer à l’existence d’êtres aux canines pointues ?

Oeil pour oeil, canine pour canine

Cartésiens, pour une fois, reléguez votre logique au placard, et écoutez un peu ! Vous entendez ? Et si les fantômes existaient vraiment ? Entre deux histoires mystérieuses, vous découvrirez la machine à écrire sur laquelle Bram Stocker a tapé Dracula à la fin du XIXème siècle, le dictionnaire où le mot vampire est apparu pour la première fois au XVIIème siècle…

Au sous-sol, la visite se prolonge par une reconstitution de la première scène d’assassinat du célèbre tueur en série Jack l’Eventreur, qui a effrayé la Grande-Bretagne au XIXème siècle. Pourquoi ? Parce qu’il y a une histoire de morts-vivants là-dessous bien sûr ! « Pour venir, il faut aimer les vampires, les légendes et l’imaginaire », murmure Jacques Sirgent, créateur du musée et auteur de Lieux étranges et maisons hantées à Paris. Pour nous, sang problème !